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11/05/2022
Du Nouvel An chinois à la fête de Songkran, en passant par Burning Man et la Saint-Patrick, on vous parle aujourd'hui de 20 célébrations parmi les plus incroyables du monde.
LE NOUVEL AN CHINOIS
Le passage à chaque nouvelle année du calendrier chinois est une période de célébration intense et incontournable. Entre janvier et février, de la « Fête du printemps » à la « Fête des lanternes » s’écoule annuellement une période de seize jours au cours de laquelle les habitants de la Chine mais aussi de Taïwan, Hong King, Macao et d’autres régions asiatiques profitent de congés pour festoyer de multiples façons.
Tout d’abord, il est d’usage, lors du Réveillon du Nouvel An, de partager un repas au domicile des aînés de sa famille où chaque plat revêt alors une signification particulière (argent, succès dans les études et le travail, prospérité, santé, gloire…) et où de nombreuses enveloppes rouges (couleur de la Chance selon les chinois) remplies d’argent sont échangées entre les membres de la famille.
Le lendemain, la coutume veut que chaque famille se rende au Temple, puis fasse éclater une chaîne de pétards, avant de rendre visite aux personnes importantes de son entourage pour leur adresser ses vœux : famille, amis, collègues et patrons, voisins… D’autres règles se doivent traditionnellement d’être observées le premier jour de la nouvelle année, par exemple ne pas faire sa toilette ni nettoyer sa maison et porter des vêtements neufs, de préférence rouges, bien sûr. Diverses célébrations ont alors lieu pendant plusieurs jours : Parades, musique et danse, prières, fêtes diverses, lâcher de lanternes, feux d’artifice, grands repas, etc… Cet événement attire chaque année des milliers de touristes et l’on comprend aisément pourquoi.
BURNING MAN AUX ETATS-UNIS
Pendant neuf jours consécutifs chaque été, le désert de Black Rock, dans le Nevada, est le théâtre de l’incroyable rassemblement de Burning Man. Ce « festival », qui n’en est pas tout-à-fait un, consiste en un regroupement essentiellement tourné sur l’art, la paix et le partage. Ainsi, chaque année, l’on y a admire des centaines d’œuvres, éphémères et démesurées pour la plupart, et l’on y prône dix valeurs fondamentales pour les « Burners » (les participants au Burning Man) :
- La démarchandisation : A Burning Man, pas de commerce, seulement du don et du troc. Seules persistent quelques exceptions à la règle, à savoir quelques boissons et nourriture, billetterie, transports, gestion des ordures et toilettes privatives.
- L’autosuffisance : Du fait notamment de la quasi-absence de commerces et des conditions climatiques et sanitaires assez rudes, les Burners sont invités à se préparer avec rigueur et prévoyance afin de ne manquer de rien sur place.
- Le don : On y encourage les participants à donner sans rien attendre en retour.
- L’inclusion : Tout le monde peut être un Burner à condition de respecter les dix principes.
- L’expression de soi : Chacun est invité à s’exprimer par la forme artistique de son choix afin d’offrir à autrui le fruit de sa création.
- Le moment présent : Chaque Burner est encouragé à ressentir et vivre chaque expérience de Burning Man de façon intense et immédiate.
- L’effort en commun : Burning Man se veut un événement collaboratif et participatif, on y stimule le vivre-ensemble, travailler-ensemble et, bien sûr, l’entraide et la solidarité.
- La participation : Chacun doit contribuer à faire vivre Burning Man et donner de son temps et de soi pour contribuer à la vie de la communauté.
- La responsabilité civique : Du respect de la loi au respect d’autrui, chaque Burner doit se montrer responsable et respecter une certaine éthique.
- L’engagement de ne pas laisser de trace de son passage : Dans le respect d’autrui et de l’environnement, les « festivaliers » s’engagent à quitter Burning Man en laissant le lieu immaculé et vierge de toute trace humaine.
La veille de la fin du Burning Man, un immense mannequin trônant sur le lieu de l’événement tout au long de celui-ci, est incendié. C’est cette tradition qui donna son nom au « Burning Man ».
LE FESTIVAL DE LA BOUE EN COREE DU SUD
Comme son nom l’indique, ce rassemblement annuel (Festival de Boryeong) tourne autour d’un élément pourtant peu ragoûtant : la boue. Ainsi, pendant une semaine chaque été depuis 1998, sur la Plage de Daecheon, de nombreuses activités autour de la boue sont proposées à des festivaliers toujours plus nombreux et venus des quatre coins du monde : toboggans de boue, bataille de boue, football sur la boue, massages à la boue, bains de boue, courses dans la boue… En sus, bien sûr, les festivaliers assistent à plusieurs concerts de K-Pop (car après tout, nous sommes en Corée du Sud !)
LA TOMATIÑA EN ESPAGNE
Depuis 1945, chaque dernier mercredi du mois d’août, à Buñol, près de Valence, une immense bataille de tomates (La Tomatiña) est organisée pour le plus grand plaisir des participants qui doivent impérativement porter un t-shirt blanc (qui, bien sûr, change rapidement de couleur au cours de la bataille !) Tout commence dans la matinée avec un petit-déjeuner offert par la mairie, puis un jambon est accroché au sommet d’un grand mât recouvert de savon, le but étant, bien entendu, que ceux qui le souhaitent tentent de s’y hisser pour récupérer le lot tant convoité. Puis, c’est sur les coups de 11 heures que le coup d’envoi de la bataille est donné et que des camions chargés de tomates déversent leurs milliers de projectiles destinés aux participants. La bataille dure tout juste une heure et est, bien sûr, à coup sûr, le déclencheur de nombreux fous rires.
LE TÊT AU VIETNAM
Le Nouvel An Vietnamien, ou le Têt (qui signifie, tout simplement, « fête »), est une célébration sacrée au Vietnam. Elle est l’occasion de rassemblements familiaux autour de grands repas mais aussi de moments de spiritualité et de solennité notamment dédiés aux ancêtres. En effet, au cours du Têt, il est d’usage d’honorer et de remercier ses aînés mais également ses aïeux. Ainsi, les familles se rendent traditionnellement au marché du Têt puis déposent sur l’autel des ancêtres divers fruits en guise d’offrandes. Puis l’on prépare ensemble le repas de famille, et les incontournables « banh chung », un met à base de riz et de viande caractéristique du Nouvel An Vietnamien. L’on respecte également une autre coutume inspirée de la tradition chinoise en adressant aux enfants des enveloppes rouges remplies d’argent. Enfin, vient le temps de cérémonies familiales guidées par les chefs de famille et rythmées par des prières censées attirer le bonheur, la chance et la prospérité pour l’année qui commence. Bien entendu, le Têt est toujours l’occasion de nombreuses manifestations de joie dans tout le pays : musique, feux d’artifice, lâcher de lanternes, etc… Une célébration à la fois solennelle et festive.
TAZAUNGDAING FESTIVAL EN BIRMANIE
Ce festival, célébré chaque année en novembre, est une splendide fête alliant notamment théâtre, spiritualité, musique, danse, feux d’artifice et lanternes. Les nombreux lâchers de lanternes de papier réalisés lors de cette fête des lumières représentent autant d’offrandes destinées à « Sulamani Cetiya », l’équivalent du paradis selon les bouddhistes. Ces lanternes contenant chacune une ou plusieurs bougies ont vocation à chasser les mauvais esprits. Les temples (pagodes) birmans sont alors largement visités, l’on fait l’aumône aux pauvres, honore les anciens et les ancêtres, et l’on dispute des concours de tissage de robes de moines.
HOLI EN INDE
La traditionnelle Fête des couleurs est célébrée à la pleine lune entre fin février et début mars de chaque année à travers toute l’Inde. Cette célébration religieuse Hindoue, parfois appelée Phalguna, marque la fin de l’hiver et donc le début du printemps, ce dernier représentant la fertilité. Dans un premier temps, la veille de la fête, chaque foyer allume un feu de joie. C’est d’ailleurs de cette tradition que le festival tire son nom, « Holi » signifiant « brûler ». Puis le lendemain, jour de Dhuletti, commence les festivités, avec danse, musique, festins et surtout une immense « bataille de couleurs » où chacun, tout au long de la journée, asperge son entourage à l’aide d’eau colorée ou de « gulal », cette fameuse poudre de couleur, dont chacune revêt une symbolique. En effet, le bleu représente la vitalité, le vert l’harmonie, le rouge la joie et le orange l’optimisme. Ces poudres, au-delà du divertissement qu’elles procurent aux participants lors de Holi, auraient des vertus bénéfiques pour le corps et l’esprit.
LE CARNAVAL DE BARRANQUILLA EN COLOMBIE
Ce carnaval date du XIXème siècle et est aujourd’hui l’une des principales et plus anciennes célébrations annuelles de Colombie. Comme d’autres carnavals à travers le monde, il se déroule sur quatre jours, du samedi précédant le Mercredi des Cendres au jour de Mardi Gras (47 jours avant Pâques). Comme tout carnaval, il est ponctué de parades musicales, de danse et de déguisements tous plus colorés les uns que les autres.
Le Carnaval de Barranquilla débute avec ce que les locaux nomment « La Bataille de Fleurs », qui n’est autre qu’un défilé de chars sur lesquels trônent des danseurs costumés avec, entre autres, trois personnages emblématiques de ce carnaval : l’Homme Caïman, le Roi Momo et Maria Moñitos. Puis, le dimanche (le deuxième jour), a lieu « La Grande Parade », un autre défilé incontournable. Puis les jeux et animations en tous genres s’enchaînent jusqu’à ce que le carnaval s’achève par l’enterrement symbolique de Joselito Carnaval, personnage colombien représentatif de la fête. Il est enterré puis pleuré pour marquer la fin des festivités.
DIWALI (FETE DES LUMIERES) EN INDE
Divali, ou Diwali, est le nom donné à la Fête des Lumières indienne. Cette célébration annuelle est l’occasion d’offrir des cadeaux à ses proches, d’éclater des pétards et d’admirer des feux d’artifice durant cinq jours. Au cours de cette période, on fait également flotter des lanternes sur le Gange pour remercier la déesse Gangâ pour les naissances de l’année. Chacun de ces cinq jours de festivités est consacré à une divinité, une valeur ou une légende indienne.
Ainsi :
- Le premier jour, Dhanteras ou Dhan Trayodashi, est pour le Seigneur de la Mort, Yama Raj.
- Le deuxième jour, Narak Chaturdashi, est pour la défaite du démon de la saleté, Narakasura.
- Le troisième jour, Bari Divali, le dernier jour de l'année du calendrier hindou Vikram, est pour la déesse de l’abondance et de la prospérité, Lakshmi.
- Le quatrième jour, Annakut ou Navu Varsh, est pour la puja de Govardhana, une légende racontant que le dieu Krishna sauva un village en soulevant la colline de Govardhan. C’est aussi pour les indiens une sorte de « Saint-Valentin » dédiée à l’amour entre époux.
- Enfin, le cinquième jour, Bhai Duj, est pour l’amour fraternel.
INTI RAYMI EN EQUATEUR ET AU PEROU
Cette Fête du Soleil tient ses origines dans la tradition Inca et a vocation à honorer l’astre solaire. En effet, elle a lieu chaque année en juin, au soleil naissant, soit au début de l’année Inca, afin de célébrer la renaissance du soleil pour un nouveau cycle. L’essentiel des festivités d’Inri Raymi se tient dans la ville de Cuzco, et elle accueille naturellement, à cette occasion, de très nombreux touristes.
LES FETES DE BAYONNE EN FRANCE
Les fameuses Fêtes de Bayonne, ou « Las Hèstas de Baiona » en gascon, ou « Baionako Festak » en basque, démarrent chaque année le mercredi précédant le premier week-end du mois d'août et s’achèvent le dimanche suivant. Elles durent donc cinq jours et la tenue traditionnelle des participants à ce festival basque est blanche accompagnée d’une ceinture et d’un foulard rouges.
Les Fêtes de Bayonne datent de 1932 et célèbrent la tradition basco-gasconne, à travers des animations et activités incontournables de cette culture, telles que les corridas, la pelote basque, les concerts et danses régionales, les lâchers de vachettes et les bals. Et, bien sûr, se sont ajoutées à cela au fil des années : feux d’artifice, fêtes foraines et défilés en tous genres. Les festivités débutent avec le lancer des clés de la ville depuis le balcon de la mairie, une célébrité étant choisie chaque année pour perpétuer cette tradition, pour le plus grand plaisir de la foule amassée au pied de l’hôtel de ville. Enfin, la fin des Fêtes de Bayonne est également marquée par un rassemblement sur la place de la mairie, où chaque participant (« festayre ») enlève son fameux foulard rouge.
LOY KRATHONG EN THAÏLANDE
Ce Festival des lumières, ou Festival des lanternes, a lieu à la pleine lune, au cours du mois de novembre, dans toute la Thaïlande. A cette occasion, les thaïlandais fabriquent de petites embarcations à base de bois et de feuilles, sur lesquelles ils déposent des bougies, de l’encens (et parfois quelques pièces afin d’attirer la fortune) avant de les laisser flotter sur l’eau, telles des offrandes. Ces petits radeaux sont appelés des Kratong, d’où le nom de ce festival annuel. Cette célébration est inspirée de la fête indienne de Diwali décrite précédemment.
Les nombreux lâchers de bougies et de lanternes réalisés à travers toute la Thaïlande durant Loy Krathong ont vocation, d’une part, à honorer Bouddha, et d’autre part à symboliser l’abandon des colères et des rancunes. C’est également pourquoi les participants se coupent ongles et cheveux afin de les déposer sur les Kratong qu’ils lâchent sur les eaux. Cela symbolise les mauvaises parties d’eux-mêmes qu’ils décident d’abandonner, afin de repartir sur des bases saines.
LE CARNAVAL D’IVREA EN ITALIE
Ivrea, en français Ivrée, est une petite ville du Piémont, qui accueille chaque année un joyeux carnaval. Comme de nombreux Carnavals, celui-ci a lieu au cours des quelques jours précédant Mardi Gras et est ponctué de costumes, musique, défilés et animations diverses, comme des représentations théâtrales.
Toutefois le Carnaval d’Ivrée comporte quelques singularités :
- La population nomme un « Général du Carnaval » ainsi que ses douze officiers, dont la mission est de s’assurer du bon déroulement des festivités.
- Le lundi (avant-dernier jour du carnaval), cinq grands mâts de bois recouverts de bruyère sèche sont installés sur cinq places publiques : un dans chaque quartier d’Ivrea. Ces mâts sont appelés « scarlo » et sont chacun plantés par la dernière femme mariée du quartier.
- Un grand bal est organisé, et la danse est ouverte par le Général et la Meunière : une habitante de la ville, déguisée, incarnant une des figures emblématiques de ce rassemblement.
- A l’image de la Tomatiña décrite précédemment, une immense bataille d’oranges a lieu sur les grandes places de la ville.
- Les participants au carnaval sont invités à revêtir le traditionnel bonnet phrygien rouge, symbole de liberté.
- Le carnaval s’achève par un grand défilé au flambeau, à la fin duquel on brûle les cinq scarlos installés la veille, puis des tambours font retentir un funeste roulement.
VESAK AU SRI LANKA
A chaque pleine lune du mois de mai, est célébrée dans tout le Sri Lanka une grande fête Bouddhiste nommée Vesak, qui célèbre la mort de Bouddha et son atteinte du Nirvana. La population, vêtue de blanc, se masse alors dans les temples pour prononcer des prières, brûler de l’encens et déposer des offrandes. Et des milliers de bougies, lanternes et lampions sont installés en tous lieux pour représenter l’Illumination de Bouddha. Enfin, de nombreuses animations sont offertes au public, telles des spectacles de rue où se mêlent danse, musique et marionnettes.
SONGKRAN, EN THAÏLANDE
A la mi-avril, en Thaïlande, se tient l’incontournable fête de Songkran, une sorte de « Festival de l’Eau », qui marque le Nouvel An Bouddhiste. Le but premier de cette célébration est spirituel : l’eau a pour but de purifier les êtres et d’en éloigner la malchance. Toutefois, au fil du temps, Songkran est devenu une immense bataille d’eau dans les rues thaïlandaises, attirant toujours plus de participants et notamment de touristes.
LES JEUX DES HIGHLANDS EN ECOSSE
Depuis 1856, les « Highland Games » ont vocation à honorer la culture écossaise / gaélique. C’est à Dunoon (station balnéaire de la péninsule de Cowal) qu’a lieu chaque année la plus grande manifestation des Highland Games mais ces rassemblements ont lieu dans tout le pays, essentiellement au cours des week-ends de mai à août. Au son des tambours, on y assiste, à des démonstrations de danses des Hightlands et l’on déguste des plats traditionnels écossais. Et sur fond de kilts et de cornemuses, ces « olympiades » voient s’affronter les différents clans à travers des épreuves de force et d’habilité telles que le tir à la corde, la lutte écossaise ou encore le lancer de pierres, de marteaux et de troncs d’arbres.
LA SAINT-PATRICK EN IRLANDE
Connue dans le monde entier mais essentiellement célébrée dans les pays anglo-saxons, cette fête vit le jour aux Etats-Unis à l’initiative de la communauté irlandaise qui, au XVIIIème siècle, migra pour fuir la famine. Comme son nom l’indique, cette fête, célébrée le 7 mars, commémore Saint-Patrick, le saint patron de l’Irlande. De son vrai nom Maewyn Succat, il fut celui qui convertit la population irlandaise au catholicisme au IVème siècle. Un autre symbole fort de la culture irlandaise et de cette célèbre fête est le « petit cordonnier » aux allures de lutin, le fameux Leprechaun vêtu de vert, la couleur du trèfle à quatre feuilles censé porter bonheur et chance. C’est pourquoi le vert est la couleur de la Saint-Patrick et que le trèfle en est le principal symbole.
Les maîtres mots de cette célébration de la fête nationale irlandaise sont aujourd’hui : musique, danse, bière, convivialité et joie. En effet, des rassemblements ont lieu dans toute l’Irlande, ainsi qu’au Royaume-Uni, au Canada, et aux Etats-Unis et les pubs sont remplis de fêtards ornés de chapeaux verts, voire même entièrement déguisés en Leprechauns.
OKTOBERFEST EN ALLEMAGNE
C’est dans ce même esprit festif et convivial qu’est célébrée chaque année à Munich la Fête de la Bière, depuis plus de deux-cents ans. Oktoberfest, littéralement « la fête d’octobre », commence le premier samedi de la deuxième quinzaine de septembre et s’achève le premier dimanche d'octobre. C’est sur un immense terrain vague de Munich nommé Theresienwiese que se tient ce rassemblement autour d’une grande fête foraine et de multiples tentes où l’on déguste de la bière en musique. Il s’ouvre par un grand défilé de festivaliers en tenues traditionnelles bavaroises, à savoir :
- Le Lederhose pour les hommes, cette fameuse culotte courte en peau de bête, avec bretelles,
- Le Dirndl pour les femmes, qui est une robe à manches courtes bouffantes surmontée d’un tablier de couleur vive lacé sur le devant.
L’on estime qu’environ 6 millions de litres de bière sont écoulés chaque année au cours de l’Oktoberfest, c’est dire si cette fête est appréciée et fréquentée !
DIA DE LOS MUERTOS AU MEXIQUE
Il est une grande fête traditionnelle typique de la culture mexicaine et célébrée chaque année entre le 31 octobre et le 2 novembre : Dia de los Muertos, ou Dia de Muertos, signifiant le « Jour des Morts ». A cette occasion, la musique est de mise et les rues et places publiques sont fleuries et décorées. Les deux premiers jours sont dédiés à honorer les enfants décédés, les « angelitos » (petits anges) : l’on dresse des autels en leur honneur puis on leur offre des repas sucrés ainsi que diverses offrandes. Le troisième jour, les tombes de tous les défunts sont nettoyées, décorées et fleuries, et l’on expose leurs photos sur les autels familiaux, avant de déposer des pétales de « Rose d'Inde » (une fleur orange également nommée « Flore de Muertos ») sur chaque autel mais aussi sur le chemin guidant les ancêtres jusqu’à la maison familiale. Ainsi, la croyance veut que les âmes des aïeux puissent renaître en ce jour et rejoindre leur foyer pour festoyer avec les vivants. Dia de Muertos s’achève par de grands festins partagés en famille et en musique.
LAS FALLAS EN ESPAGNE
Les Falles ou Fallas sont une fête populaire se déroulant au mois de mars à Valence et dans sa région. Elle est dédiée à Saint-Joseph (San José en espagnol), le saint patron des charpentiers. Une reine du festival est élue (la fallera major), des feux d’artifice sont tirés trois soirs de suite (le dernier étant bien sûr le plus important), des offrandes de fleurs sont faites à la Vierge Marie, et les locaux revêtent des tenues traditionnelles pour faire la fête en musique. Enfin, d’immenses statues sont dressées sur des structures en bois, construites et peintes pour la plupart par la population locale, puis un jury a pour mission d’élire les plus belles d’entre elles, après quoi les statues sont une à une brûlées. C’est ce que l’on nomme « la crema », le dernier jour des Fallas.